29 mai 2008


Je reviens aujourd’hui
Avec dans mes valises

Le soleil et la pluie
Des villes conquises
Le silence et l’ennui
Des mailles déprises
L’éclat pourpre de nuits
A l’aurore trop grise

Et le vent qui me suit

Me transporte et me grise.

Je reviens aujourd’hui
Avec dans mes bagages
Les danses et le bruit
De quelques mirages
Les cendres et la suie
D’amours de passage
L’éclat de blanches nuits
A l’aurore plus sage
Et le vent qui me suit
Et m’offre son sillage

Je reviens et demain
Je serai de nouveau
A rouler mon destin
Par monts et par vaux
A biaiser les chagrins
Pour un peu de beau
Mes nuits seront l’écrin
D’aurores c’est le lot
Mais aujourd’hui je viens
Prendre un peu de repos

Je reviens et demain
Je serai repartie
Au creux de tendres mains
Ou de froides nuits
Mais aujourd’hui je viens
Vous porter amis
Mon cœur sans lendemain
Sans larmes et sans cris
Et boire un peu de vin
En votre compagnie

20 mai 2008


La fête (teuf)

Les danseurs dansent au son d’une petite musique sympathique

Ça mate mine de rien histoire de

Parce que c’est la fête et dans les fête c’est bien connu qu’les yeux

Sont des radars supersoniques


Les nanas se trémoussent sur la piste en comparant leurs petits hauts

Les boutonneux boivent du coca

En regrettant d’avoir pas pris plus de truc anti-problèmes-de-peau

Parce que rater la Lambada…


C’est la fête, ça boit, ça fume le pet

Ça drague jusqu’au petit matin

C’est la fête, tout l’monde fait une compèt’

De dégueuli dans le jardin du voisin


Trop cool se disent les filles, voilà super beau blond

Qui sait trop bien jouer du piano

Et merde se disent les gars, voilà super gros con

Qui n’y connait rien en moto


Super beau blond malheureusement pour les nénettes se soir

Est venu en bonne compagnie

Un super bel américain qui sait trop bien jouer de la guitare

Et qui est son petit ami


C’est la fête, ça boit, ça fume le pet

Ça drague jusqu’au petit matin

C’est la fête, tout l’monde fait une compèt’

De dégueuli dans le jardin du voisin

Dis-moi

Dis-moi
Que j`ai raison de t`aimer
Que tu en vaux la souffrance
Et que quitte à s`abîmer
Il n`était d`autre évidence
Que toi

Dis-moi
Que si certes je m`égare
Ce n`est pas de ton plein gré
Que je ne suis pas l’amarre
Grêle dont amuserait
La foi

Dis-moi
Que si je ne saurai être
Qu’exutoire de ta peine
Dans la joie aussi peut-être
J’aurais su être ta reine
Parfois

Dis-moi
Que si je n'étais qu'un jeu
Tu en as perdu les lois
A la courbe de mes yeux
Que parfois je cause en toi
L'émoi

.

De la passion

.
Ma morale a le chic pour me sonner les cloches

Mais il y a un mais qui sonne comme un hic
Elle peut toujours jouer au flic dans ma caboche
Mon cœur terroriste y joue de la dynamite
.