30 déc. 2007

Un ange

Un ange déchu,
Aux ailes perdues
Attend que le vent se lève

Un ange mortel
Se croit assez frêle
Pour ne pas briser ses rêves

Un ange fragile
Marche sur un fil
Tendu entre vie et mort

Un ange un peu fou
Ira jusqu’au bout
Pour s’évader de son corps

Un ange épuisé
De vide creusé
S’habille de son absence

Un ange se meurt
Se cache, se leurre

Sur cette triste évidence

16 déc. 2007

31 oct. 2007

Ce matin


Rêves avortés,
De quels amours désespérés
Avez-vous suivi le sillon
Jusqu’au creuset des déceptions

Rêves avortés,
De quelles courses effrénées
Avez-vous suivi le sillage
Jusqu’à creuser mon âme d’âge


Et pourtant ce matin encore

J’ai volé au soleil un morceau de son or

Et un peu de sel à ton corps


Rêves avortés
A mes nuits blanches enlacés
Me faudra t’il être toujours
Guettée par vos sombres vautours

Rêves avortés
Aux coins de mes lèvres tracés
Me faudra t-il être le jouet
Toute ma vie de vos stylets


Et pourtant ce matin du ciel,

D’un ange généreux me sont tombées des ailes

Et de ton corps un peu de sel

27 oct. 2007

Fille-losophie du jour !

Moi quand chrai grande d`abord

Disait elle

Je serais la plus belle

Du monde

Avec des cheveux d’ or, et des jambes de Barbie

Avec des yeux de biche et des seins de Barbie

Et tous les Kens du monde seront amoureux d’moi

Et j’aurai un harem de kens dont chrai le roi


Maintenant qu’elle est une grande, elle a pas dix mille Kens

Elle est pas la plus belle et elle est pas la reine

Par contre elle a des plus beaux rêves beaucoup moins cons

Moralité : les filles ne sont pas des garçons

22 oct. 2007

Combien d`humbles broyés, pour quelques privilèges

Et le soleil se lève encore

Combien de maltraités, pour quelques sacrilèges

Et l’oubli se profile au Nord


Combien de ventres creux, pour quelques gras confits

Et parait-il Dieu n’est pas mort

Combien de cernes bleus, pour quelques bas profits

Et l'oubli se confirme au Nord


Chantons, chantons

Paraît que l’amour existe encore

Dansons, dansons

Paraît que la Terre tourne encore


Combien d’enfants baisés, pour quelques perversions

Et le soleil se lève encore

Combien de prisonniers, pour quelques pétitions

Et le silence est d’or au Nord


Combien d’hommes pendus, pour quelques-uns vengés

Et parait-il Dieu n’est pas mort

Combien d’âmes vendues, pour quelque vanité

Et le silence pèse au Nord


Combien d’hommes perdus, pour quelques lâchetés

Et le soleil se lève encore

Combien d'elles déchues, pour quelque joie volée

Et c’est la haine du plus fort


Combien de sacrifiés, pour quelques fanatiques

Et parait-il Dieu n’est pas mort

Combien d’âmes envoyées, aux cieux des terroristes

Et la haine se nourrit au Nord

1 oct. 2007

Chanson pour les amants

Toute ressemblance , etc........................................................................

Monsieur est un salaud, mais un salaud gentil

Un salaud « comme il faut »


Se met dans de beaux draps, t`y jette à corps perdu

Et paume ta vertu dans un coin du matelas

T`offre un billet gratos pour une petite partie

De défaisage de lit et demain y`a un os…

Il avait d`jà quelqu`un il avait oublié

Et se fait pardonner en licencieux câlins

Puis fait l`coup du grand drame et s`envole recoller

Un peu des pots cassés par son amour des femmes


Moi j`aime les salauds qui me font des excuses

Presque avant d`faire mumuse


Monsieur est un menteur, mais un menteur gentil

Un menteur au grand cœur


Te fait cent compliments qui te pansent l`égo

Même si c`est un peu gros, et pas très innocent

Te ment plus qu`un dentiste le mal aux dents en moins

Te persuade mine de rien d`un petit tour de piste

Même quand le p`tit matin pointe le bout du pied

Pinocchio et son nez, continuent l`baratin

Sous ton teint d`aspartam tu te sens femme fatale

Et si l`homme idéal était un homme à femmes ?


Moi j`aime les menteur qui me flattent un peu trop

Moi et tous mes kilos


Monsieur est un coureur, mais un coureur gentil

Un coureur sans rancœur


Te fait pas de promesses qu`il ne saurait tenir

Ne parle pas d`av`nir quand il s`agit de fesse

Te donne de sa personne et sans jamais compter

Quand c`est pour t`envoyer un peu de ses hormones

Te prépare un café pendant qu't'es sous la douche

T`embrasse sur la bouche devant la porte d`entrée

Sais ne pas oublier que la femme est humaine

Et quand chatte n`est plus reine, cervelle reste estimée.


Moi j`aime les coureurs quand ils me courent après

Puis m`invitent au ciné

25 sept. 2007

Entre-deux


Je suis des deux visages de Pierrot le triste
Des deux rivages la folie
Je suis le lâche suffrage de l'anarchiste
Le garage de l'insomnie

Je suis des deux visages de Pierrot le gai
Des deux rivages la raison
Je suis le vrai courage de savoir qu'il n'est
Pas d'ancrage dans la passion

Je suis la lente chute de l'âme en dérive
Je suis la lutte abandonnée
Je suis face au monde la fuite maladive
Des illusions enguenillées

Je suis la lente marche de l'âme en éveil
La conscience qui se déploie
Je suis face au monde la révolte qui sommeille
La garde qu'on ne baisse pas

Je suis l'alcoolique qui boit pour chaque nuit
Un silence étriqué peuplé
De toute la clique et leur claque d'insoumis
Politiquement déguisés

Je suis l'humaniste, le sage, l'amoureux
Aux rêves peuplés de lumière
Je suis la candeur de l'enfance dont les yeux
Voient la beauté de l'univers

Je suis le désert qu'engendre l'humanité
Par ses futilités arides
Sa basse servitude à la médiocrité
Sa violence vide ou avide

Je suis la fertilité de l'humanité
Verte prairie de l'espérance
Lorsque sans concession à sa conscience elle fait
Le don de son intelligence

Je suis le déchet qui s'extrait de ses entrailles
Un achèvement à cacher
De la femme fardée le verni qui s'écaille
Du chatoyant la fausseté

Je suis le grain précieux d'attentives semailles
Qui supplée la beauté du monde
Dans la banalité l'étonnant d'un détail
Le sourire de la Joconde

Je suis des deux visages de la lune l'ombre
Des deux voyages l'abandon
Je suis le sillage d'une plume qui sombre
Je suis dans la cage le lion

Je suis le clair des deux visages de la lune
Des deux voyages l'envolée
Je suis le sillage du rêveur dans les dunes
Je suis de la cage les clés



14 sept. 2007

Instantané


Mes yeux t`effleurent
D`un battement
Vibre mon coeur

12 sept. 2007

9 sept. 2007

A ta vie, à ta peau, à ton corps
Je m`accroche et je m`écorche en vain
La souffrance de toutes tes pores
Je la lèche et je n`assèche rien


Rien que mes lèvres gercées
De trop de sel à tes baisers

Rien que mon âme rongée
De trop d`acides à tes pensés


A ton rire qui s`évapore
J`y accroche pour leste le mien
Ton vide chacun de mes trésors
J`y dépose et je ne comble rien


Rien que mes yeux aveuglés

De trop de noir à ton regard

Rien que mon âme gonflée
De trop de peine à ton égard


A ton grain quoi qu`écrive mon corps

C `est le rien qui trace son chemin
Et chaque rien dont tu rêve encore
Je m`y accroche et le forge en vain

Je ne forge que des ombres

De trop d`absence rendues blêmes

Je ne trouve que décombres

De tout l`amour que je te sème


De ta vie, de ta peau, de ton corps
Je décroche mes liens fatigués

La souffrance de toutes tes pores
Me blesse je ne peux l`endiguer

26 août 2007

12 août 2007

Haïku

Larme déposée
Perle d'aurore irisée
Goutte de rosée

11 juil. 2007

Ton silence

Tu peux toujours prendre les armes
Affuter le mépris à ton indifférence
Tu peux toujours prendre mes larmes
Pour preuve de l`affront que te font mes souffrances

Tu peux m`embrocher par le taire
Aiguiser ton silence à coup de lâchetés
Tu peux à force de le faire
Déguiser ma tendresse en pointes acérées

Si tu veux une guerre, tu pourrais y gagner
Ma haine, mais n`espère plus perdre mon amour
Si tu joues ce jeu là tu pourrais y laisser
Du coeur mais ne crois pas gagner d`y être sourd

Tu peux tromper dans l`aube grise
Les doutes de tes pas aux caprices du corps
Tu peux tremper ton indécise
Dans l`encre sans remous d`une vie sans remords

Tu peux sourire et bouche close
Mentir trop pour ne pas te casser trop de dents
Tu peux t`amuser si tu l`ose
A survivre ta vie le regard en dedans

Si tu veux du mystère, tu pourrais y gagner
D`être seul mais n`espère pas perdre tes vautours
Si tu joues ce jeu là, tu pourrais y laisser
Du coeur, mais ne crois pas gagner d`y être sourd

3 juil. 2007

Avec des «On pourrait»






















On pourrait en vouloir à la vie

A nous même
Aux liens qui bâillonnent nos envies
De «je t`aime»

On pourrait se gâcher le plaisir
En souffrant
De n`avoir droit qu`à quelques sourires
Seulement

On pourrait en vouloir à un monde
Dépeuplé
Qui s`en fout, danse, de sens sa ronde
Dénuée

On pourrait apprendre à se blesser
Je suis sûre
Qu`on serait des élèves doués
A l`usure

On pourrait en vouloir à nos coeurs
Qui se grisent
Et nous devancent dès que nos peurs
Lâchent prise

On pourrait laisser pour les béances
Entre-nous
Entrer l`indésirable indécence
Des jaloux

On pourrait ne goûter de nous deux
Qu`amertume
Pour les quelques fragiles aveux
Qu`on inhume

On pourait s`inventer des souffrances
En pâture
A quoi bon, le coeur toujours panse
Ses blessures

Moi j`ai déjà perdu trop de larmes
Et de temps dans des drames
Qui n`en étaient pas
Puisque tes quartiers tu les a pris
Dans mon coeur restes-y
Mais sois une joie

24 juin 2007

Fugue

A ma raison je l`attache
Mais sans façons il s`arrache
Polisson un peu bravache
Il fugue

Il batifole un moment
A l`orée des sentiments
Puis entre se perd et s`en
Affole

Fatigué d`avoir joué
L`étourdi se prend les pieds
Dans toi mon cœur égaré
Il tombe

Il tombe amoureux trop tard
Le soi-disant débrouillard
Ne s`est pas vu fondre, Icare
Il chute

Il dévie, dérive un peu
Plongeur camé car tes yeux
Sont l`opium de l`amoureux
Qui sombre

Mais il n`a pas d`illusions
Il sait que le choc au fond
Est certain. Dans sa prison
Il pleure

Quand il reviendra demain
Des bris de lui plein les mains
Meurtri, fatigué, éteint
Je crois

Qu`a mon cœur ce garnement
J`ouvrirai la porte en grand
Je soignerai patiemment
Ses plaies

Sans doute qu`il grandira
Peut être qu`il sortira
Plus fort et peut être pas
Je sais

Que je le préfère enfant
Fugueur, désobéissant
Libre, un peu fou mais vivant
Mon coeur.

26 mai 2007

Promesse


Les légèretés du monde, ses matins dorés
L`odeur chaude du pain dans le froid de l`hiver
Le givre déposé en caresse éphémère
En contre-jour la délicate haleine de mon thé

J`en ferai des poèmes
Que je déposerai
Chaque jour, en sourires
Aux courbes de tes lèvres

Les beautés du monde, sur mes carreaux les pleurs
Scintillants de la pluie, les archets en suspend
A marée basse la silhouette du pêcheur
Et dans le silence le rire d`un enfant

J`en ferai des poèmes
Que je déposerai
Chaque jour, en soupirs
Au creux de ton oreille

Les douceurs du monde, ses tièdes nuits d`été
Dévoilant mille étoiles, et mille bruits
Crevant le couvercle moite du ciel, la pluie
Dans la brise du soir le chant des peupliers

J`en ferai des poèmes
Que je déposerai
En éclats de plaisir
A l`écrin de tes yeux

25 mai 2007

Le champ des possibles


A perte de pensés, parsemé de folies
Semé de grains d`idées, se révèle à l`envie
Mon champ des possibles


Au détour du sentier esquissé de ma vie
Se dévoilent au gré du coeur les coloris
De mon champ des possibles


Des rêves imprécis prennent racine au creux
De quelques ressentis, et nuancent de bleu
Mon champ des possibles


De violentes passions ornent en orangé
L`orée de ma raison, contour filigrané
De mon champ des possibles


Au gré de mes errances, aux vent de mes voyages
Il déroule la danse de ses mille visages
Mon champ des possibles


Au jeu des inconstances de mes doutes nuages
Ou de mes évidences, se tracent les mirages
De mon champ des possibles


A l`aube de ma vie éclosent les promesses
Du terreau des envies, et fleurissent de liesse
Mon champ des possibles


Sisyphe jardinier, en attendant l`hiver
Je vais les cultiver, les beautés passagères
De mon champ des possibles

Chanson d`un père à sa fille


Tu es dans la masse des semblables
Mon étincelle
Perdu dans la nasse impitoyable
Tu es mon ciel
Tu mets dans la farce pitoyable
Et sa tristesse
Qu`est la vie, la grâce même au sable
Que tu caresses


Danaé
Princesse de ma maison
Pour toi je construirais mille palais
Je terrasserais mille dragons


Danaé
Maîtresse de ma raison
Si je te perdais de mille forêts
J`effeuillerais chaque buisson


Tu est pour l`étreinte du silence
Une déroute
Fatigué de l`éreintante errance
Tu es ma route
Tu mets dans l`éteinte décadence
Et sa fadeur
Qu`est la vie, la teinte en surbrillance
De ta candeur


Danaé
Princesse de ma maison
Pour toi je survivrais a mille guerres
Je chasserais mille démons


Danaé
Maîtresse de ma raison
Si je te perdais sur chaque poussière
J`écrirais mille fois ton nom

23 mai 2007

Un soir d`été

Sensuelles
La naissance de tes seins
La cambrure de tes reins

Sensuels
Tes lèvre(s) à peine gercées
Ton regard un peu voilé

Sensuelle
Cette main que tu promène
Sur toi, je la voudrais mienne

Sensuels
Ton cou fin un peu penché
De ta nuque le duvet

Sensuelle
La jambe que tu dérobe
Sous la frange de ta robe

Sensuel
Le frisson qui te parcourt
Offre esquissée d`un détour

Sensuelle
A l`ombre de ces persiennes
Ma belle, je serai tienne

Si ton souhait est tel.

20 mai 2007

Naissance

C'est maintenant que tout commence
J'aimerais suspendre le temps
Pour mieux savourer ce moment
Fin de ténèbres et de silence

C'est maintenant que tout commence
Sur cette place ensoleillée
Où flotte un parfum de vacances
En cette après midi d'été

Si j'avais pu choisir l'instant
De ma soudaine renaissance
Je n'aurais pu y mettre autant
De bonne humeur et d'insouciance

La brise s'est levée légère
D'une caresse me fait cadeau
Des rires des buveurs de bière
Et du parfum des paves chauds

C'est maintenant que tout commence
J'ai aimé plus qu'il me semblait
Possible et goûté la souffrance
A la mesure de mes regrets

C'est maintenant que tout commence
La douleur a cédé sa place
A cette tranquille évidence
Dans l'ombre de cette terrasse

Je n'ai plus assez de rancoeur
Pour regretter le temps perdu
A la recherche du bonheur
Aucune larme n'est superflue

Pour toutes mes heures de détresse
Et toutes mes nuits d`insomnies
On me fait le cadeau sans prix
D'une naissance à l'allégresse

Humains

Nous ne sommes qu’humains après tout
On a des petits riens, on veut tout
On a désillusions a la pelle
Des principes qui se font la belle


Nous ne sommes que des pas grand choses
Accrochés a nos destins, on n’ose
On attend sans cesse l’avenir
Pour n’attraper que des souvenirs


Nous ne sommes qu’humains à la fin
On aura bien le temps d’être rien
On a l’éternité d’un nuage
Qui se consume de vains orages


Nous ne sommes que l’empreinte en somme
Qu’on laisse dans le cœur d’autres Hommes
Qu’elle soit une légèreté
C’est là notre seule dignité

19 mai 2007


Culpabilité


J`ai l`errance ancrée
Comme d`autre(s) il parait
Ont les veines qui charrient
Dieu, et m`assurent en déni.

J`ai la France amère
Comme d`autre(s) ont les nerfs
D`autres s`ils ont le cul béni
Ont le coeur un peu flétri

J`ai la panse obscène
Comme d`autres leurs peines
Et de culpabilité
J`dégueule Mac Do aux WC

J`ai l`aisance en panne
Comme d`autre(s) ont la manne
Proportionnelle au mépris
Et la conscience au tapis

J`ai la transe aisée
Comme d`autres le vrai
Dieu qui s`fout d`nos génocides
S`en récure le fond des rides

J`ai la danse en règle
Comme d`autres mais "nègres"
Comme d`autres mais sans papier
Les policiens jouent aux dés

J`ai l`intense peur
Comme d`autre(s) ont du coeur
De l`audace et du courage
Rares humains de passage.

12 mai 2007

Comptine

Une miette,
Deux miettes,
Une à une s`émiettent
Nos belles illusions en poudre d`escampette

Une miette,
Deux miettes,
Et l`enfance aux fossettes
Se décreuse à mesure que le plomb s`en tête.




13 avr. 2007

Grisaille

Si le temps est triste, si la ville est sale
Et si le brouillard s`installe
Si la pluie fait luire mille parapluies
Peu m`importe qu`il fasse gris
Car mon coeur sans toi est gris
Aussi
Si les gens sont las, rêvant d`etre ailleurs
Se pressant pour être à l`heure
Si la foule s`agite en ballet stupide
Peu m`importe que ce soit vide
Car mon coeur sans toi est vide
Aussi

10 avr. 2007

Non-dit

Tu pleures
Mon ange
Ma douce
Ma belle

Et mon coeur
D'etranges
Secousses
Se fele

24 mars 2007

Au café


Il y a quelque chose dans l`air

Qui me donne le goût de croire

A nous


Un je-ne-sais-quoi calorifère

Qui chauffe mon coeur à l`espoir

De nous


Il y a comme de ta présence

Un peu des éclats de ton rire

Ici


Il y a ton allègre insolence

Ton amour léger du plaisir

Aussi


Je ne sais pas si c`est dans l`odeur

De café ou dans la musique

D`été


Ou dans les innombrables couleurs

Du mobilier hétéroclite

Et gai


Il y a dans les jolis lampions

Ton espièglerie, dans le bruit

Ta liesse


Et dans les plantes en confusion

Les méandres que ton esprit

Se tresse


Il y a quelque chose dans l`air

De toi et il me faut partir

Avant


Que mon espérance délétère

Me blesse puisque l`avenir

Est sans.