Il fait un froid d’canard, il fait un temps d’tétard
On n’a pas bien dormi, les voisins sont fêtards
La gamine a vomi, quatre fois dans la nuit
Et Babette m’a dit, « tu gère cette fois-ci. »
Parfois c’est vach’ment dur
De se sortir du pieu
Pour dire bonjour à Dieu
Le cul sur des bancs durs
Dieu de surcroit je pense
A parfois l’envie folle
De balancer ses grolles
Et d’prendre des vacances
Il fait une pluie molle sur des feuilles détrempées
Mon frère s’est éteint, et cette vie soufflée
Me griffe la poitrine devant la tombe grise
Et ma foi de nouveau, vacille dans l’église
Parfois c’est en pleurant
Qu’on s’extrait de son pieu
Pour demander à Dieu
Pourquoi tant de tourments
Dieu de surcroit je pense
Se demande parfois
À lui-même « pourquoi? »
Pourquoi cette violence ?
Il fait un grand soleil au creux de ma poitrine
Babette m’a dit « oui, si tu fais la cuisine »
Je ferais la cuisine les courses et le ménage
Pour un seul grain d’beauté de son joli visage
Parfois c’est en dansant
Qu’on jaillit de son pieu
Pour dire merci à Dieu
Merci d’être vivant
Dieu de surcroit je pense
Est content quand parfois
On lui conte nos joies
Plutôt que nos souffrances
3 commentaires:
dommage qu'il y ait quelques fautes... Attention à tes accords !
Plein de bisous !
Tiphaine
scrogneugneu, j'te les ferai relire dorénavant ! grrr
Chloé
la larme a coulé
le verset m'a sonnée
celui du quatrième paragraphe
celui sur l'épitaphe
et les deux derniers.
j'ai lu tous les nouveaux. les fautes paraissent si petites devant autant de talent!
continues toute ta vie durant
car tes poèmes nous rappellent
à l'ordre de ressentir vraiment
marine juhel
bon j'avoue je viens de tenter
un avis de lettrée
un peu pour essayer
de me la péter...
grosses papouilles ma poupougne!
continues stp de me bluffer!
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