14 janv. 2012

Du désir


A mon cœur défendant
Je veux la mise à nu
De ton corps défendu
Je veux lascivement
Croquer à pleines dents
Dans ta chair dévêtue
Je nage à contre corps
Mais le désir l’emporte
Que le diable me porte
J’irai coller mon corps
Au tien sans un remords
Si le diable m’escorte
Je veux que se déchire
Ta peau sous les caresses
De ma langue diablesse
Je veux que l'élixir
Salé de mon désir
Te jette dans l’ivresse
Qu’à corps à corps perdu
Se mêlent nos odeurs
Nos lèvres, nos humeurs
Que se noie dans la crue
Du plaisir éperdu
Que se noie la douleur

4 commentaires:

Camille a dit…

grrmmmmmmhlspp sdkfhqhfh sdjfhushf !!!!

Chloé a dit…

merci Camille pour ce commentaire. Tu as tout à fai raison, et j'en tiendrai compte la prochaine foois ;-))

CZ a dit…

cool

CrafKir a dit…

(la frontière)
comment s'appelait-il ce liant désuni
à l’endroit des reptiles découvrant un nid ?
A combien étaient-ils ces révolvers d’acier
rackettant le vil, héros mal aimé ?

A quoi servait-elle sans sa chaire brune
assise en nacelle pendue à des brumes ?
Vers où dormaient-elles ces lucioles vertes
louvoyant vers celles allant à leurs pertes ?

Pour quoi étaient-ils ces langages creux
perdus sur une île aux désirs capiteux ?
sur quoi marchaient-ils les donneurs de leçon
annotant les faciles touches d’horizons ?

Maintenant,
les tropiques se joignent,
pour diverses raisons,
emmaillotés dans la laine,
tous deux sont dedans,
et ils sont corps,
sans l’être,
vraiment.